La sclérose en plaques, l’amyotrophie spinale, la SLA*, la dystrophie musculaire progressive et la maladie de Parkinson sont souvent synonymes de paralysie progressive ou de perte de force de l’ensemble des muscles du corps, accompagnée d’une paralysie flasque ou spastique. De plus, des ataxies, des troubles de la sensibilité, des troubles de la parole, des troubles de la vision et d’autres troubles de la perception ainsi que des troubles de la vessie et du rectum peuvent apparaître.
Exigences relatives au fauteuil roulant
- Le fauteuil roulant doit toujours être adapté à son utilisateur au cours de l’évolution de la maladie, c’est pourquoi seul un modèle avec un système modulaire très flexible devrait être utilisé. Le fauteuil doit pouvoir être transformé en fauteuil roulant de soins/de poussée, voire en fauteuil roulant à mains courantes.
- Un bon positionnement de l’assise pour éviter les lésions secondaires, notamment les escarres (dues à l’immobilité) ou des asymétries de la colonne vertébrale qui peuvent provoquer des douleurs et réduire la ventilation des poumons, voire nécessiter une opération à long terme.
- Un bon positionnement en position assise, également pour la prévention des contractures.
- L’adaptabilité des systèmes d’assise et de dossier pour stabiliser le haut du corps est d’une importance capitale pour utiliser au mieux les forces résiduelles.
- En cas de dystrophie musculaire, de SLA, éventuellement forme individuelle du dossier et de l’unité d’assise.
- Adaptation de la géométrie des roues, car la facilité de mouvement favorise la mobilité, alors que des efforts excessifs accélèrent le processus de la maladie.
- Il est très important que tous les verrouillages soient clairs et faciles à manipuler, tant pour l’utilisateur que pour les accompagnateurs.
- Il convient d’utiliser des moteurs auxiliaires pour maintenir le plus longtemps possible l’activité propre (par exemple soutien par un moteur supplémentaire Servomatic).
- Les options de positionnement des bras (table de thérapie, accoudoirs réglables en hauteur) sont généralement indiquées.
- Repose-jambes divisés et amovibles afin que le transfert puisse être effectué de manière autonome ou avec une assistance frontale.
- Un coussin d’assise anti-escarres est souvent nécessaire
- Mobilité en voiture grâce au pliage/dépliage facile, au faible poids propre et à la possibilité de charger le fauteuil roulant